Un nouveau processus de recrutement des agents de sécurité pour l’Elysée

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Un nouveau processus de recrutement des agents de sécurité pour l’Elysée

 

La commission d’enquête du Sénat s’en était ému dans son rapport et réclamait des clarifications. « L’adoption d’un cadre juridique spécifique et unique précisant les règles de composition et de fonctionnement du GSPR ainsi que les modalités de recrutement des officiers de sécurité qui y sont affectés permettrait d’éviter que puissent, à l’avenir, être nommés au sein du GSPR, sur simple recommandation, des agents n’appartenant pas aux forces de sécurité intérieure ou ne remplissant pas les conditions de formation et d’entraînement requises. » L’Elysée a suivi, en partie, ces recommandations.

Vivier de quinze agents

Sans modifier les textes législatifs, une convention a été signée au printemps 2019 avec le ministère de l’Intérieur, qui reste le seul pourvoyeur d’agents. La gendarmerie nationale et le Service de la protection des VIP de la police (SDLP), qui lui sont rattachés, procèdent à une première sélection des candidats souhaitant intégrer le Château. La toute nouvelle Direction de la sécurité de la présidence de la république (DSPR), qui regroupe le GSPR (77 agents), chargé d’accompagner les déplacements du chef de l’Etat, et le commandement militaire (242 agents), qui surveille ses résidences officielles, prend ensuite la main. Elle réalise, durant une semaine, une série de tests spécifiques à l’Elysée, une première depuis l’époque de Jacques Chirac. Enfin, les candidats sont choisis par un jury composé du commandant du GIGN, du patron du SDLP, et des numéros un et deux de la DSPR. Une première session a déjà permis de constituer un vivier de quinze agents dans lequel la direction de la sécurité pourra puiser pour occuper des postes vacants. L’opération a vocation à se renouveler tous les ans.

 

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